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Le Printemps de Septembre se réinvente
Attendu avec impatience depuis 2014, puisque devenu biennal, le Printemps de Septembre, manifestation incontournable d’art contemporain du Sud-Ouest, propose cette année encore une programmation riche en découvertes.
Stéphane Arcas
Après deux années d’attente, le festival majeur d’art contemporain investit à nouveau Toulouse. C’est un mois d’effervescence culturelle qui débute dès aujourd’hui et se poursuivra jusqu’au 23 octobre. La ville rose s’anime au rythme des différentes expositions, concerts, projections et performances proposés par plus de cinquante artistes venus de tous horizons. Les lieux d’exposition les plus emblématiques de Toulouse donnent le ton aux œuvres à chaque fois avec une particularité bien précise, à l’image du concept de cette manifestation. Intitulé « Dans la pluralité des mondes » et placé sous la direction artistique de Christian Bernard, l’événement connait à compter de cette édition un changement majeur de rythme : il sera désormais biennal. Un bouleversement manifeste qui a guidé cette édition vers un retour aux sources, allant même jusqu'à ré adopter son nom initial, abandonné pendant plusieurs années pour « Le festival international d’art de Toulouse ».
Parmi plus de vingt lieux sélectionnés, l’espace EDF Basacle, l’Hôtel Dieu, le Château d’Eau ou encore le réfectoire du couvent des Jacobins, interprétés et modulés selon les créations qu’ils accueillent, reflètent certainement cette volonté forte du Printemps de Septembre de revenir à des valeurs qui lui sont chères : s’affranchir de toutes limites et proposer un regard neuf sur le monde.
D’autres lieux, plus iconoclastes, se prêtent au jeu, comme cette ancienne chemiserie des faubourgs, le Lieu-Commun, qui accueillera l’exposition BleuBleu. Nommée après un bar « clandestin » toulousain à la réputation underground, cette étape du festival est construite comme de la version exposée de la pièce de théâtre de Stéphane Arcas qui met en scène un appartement d’étudiants aux Beaux-arts dans les années 1990. De nombreuses œuvres de cette même période, empruntées à différents Frac, sont également accrochées aux murs. Voilà un lieu à découvrir sans attendre pour s’imprégner d’une mise en scène unique et inédite.
C’est un peu la démarche à laquelle appelle cette manifestation artistique, à la fois généreuse, ludique, exigeante et parfois surprenante : s’y aventurer sans attentes précises, se laisser guider et surprendre. À l’image des éditions précédentes, le Printemps de Septembre 2016, est plus que jamais un lieu de découverte, visant à éveiller la curiosité des grands comme des petits.